Centres entraînements Parachutiste à Schaffen ( Diest )
Brevet Parachutiste Belge
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Centres entraînements Parachutistes ( Diest )
1947Le Capitaine Van der Heyden, chargé de fonder une école de parachutisme militaire en Belgique
Sur la photo à droite, pendant l'inauguration du centre le 26/9/1947, on distingue de gauche a droite : Vanderheyden (créateur du Centre d'Entrainement de Parachutistes, ...,Blondeel (créateur des Parachutistes Belges), Delelienne (premier Chef de Corps du Centre d'Entrainement de Parachutistes), Kirchen.
Février 1947 Deux autres groupes retournent en Angleterre afin d'apprendre les techniques de pliage et de réparation des parachutes mais aussi pour se familiariser à l'usage du ballon.
Il envoit Bob Schils et six autres parachutistes à Parachute Training School à Upper-Heyford (UK) pour suivre la formation et obtenir le brevet de Despatcher (Instructeur de saut) Les huit premiers dispatchers destinés au peloton « Training », formés à Upper-Heyford, sont brevetés fin avril 1947.
( Documents de la collection de Bob Schils )
Début septembre 1947 Création de l’école, premiers sauts de DC-3 et de ballon avec le parachute irvin Type X sur la DZ de Schaffen.
2 septembre 1947 les miliciens du 5ème Escadron 46 commandé par le Commandant BEM A. De Smidt, commencent l’entraînement avec bon espoir d’obtenir leurs « Wings ». Ils obtiendront leur brevet avec cinq sauts d’avion, le ballon n’étant pas encore en service!
1947 Ouverture officielle du centre entrainement Parachutiste EFP à Schaffen dont les 9 premiers dispatchers ( B Schils – E Champion- E Scholliers- B Cruybekk- F Vanderveken- M Colleyn- O Dewaele-R Vandeperre- H Williot. Urlé « OK Wiiiiiinch… » pour signaler à l’opérateur du treuil que le dernier sautait.
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Le ballon à Schaffen ( Diest ) Belgique a travers les années 50
L'instructeur en béret qui vient de donner Ie "Go". Il s'agit d'un saut avant 1955 sans parachute de réserve, tu poigne dans le tissu de la jambe de son pantalon et de sa main gauche va saisir son poignet droit. On distingue la statique line sortant du parachute, a la cage du ballon et qui va se déployer en premier lieu.
La sortie de la nacelle. Après 1955, le parachutiste est dote d'un "réserve" - 01.1 ventral. Au moment de la sortie, il place les deux mains sur le parachute de réserve On distingue la statique line qui commence a se déployer et qui va sortir la voilure du sac saut en automatique.
Saut de ballon a 400 mètres d'altitude. M2canisme de l'ouverture du saut "en automatique" par static line qui va d'abord extraire Le sac contenant la voiture, ensuite les 24 cordes de 7 mètres de long se déploieront et sous leur pression, le sac de la voilure s'ouvre, l'air s'engouffrera dans la coupole qui se déploie en deux temps. Dans un premier temps en forme de poire ce que les instructeurs appellent la "respiration du parachute" - pour s'ouvrir complètement. La static line s'est déployée, elle a extrait le sac contenant la voilure et les cordes de 7 mètres de long se déploient.
Le parachute "respire" une première fois. Le choc d'ouverture vient de se produire, provoquant le relèvement des jambes du chuteur dont tout Ie corps reprendra une position verticale des que la voilure sera complètement déploiyee.
Sous la nacelle "cage" en langage para, Ie sac ayant contenu la voilure pend au bout de la static line, sous la vitesse prise par le chuter, les cordes étant tendues, la première phase de l'ouverture de la voiture - la "respiration ",
28 novembre 1947 Le premier saut de ballon à Schaffen.
11 septembre 1947 Le premier saut d'avion (de Dakota) au dessus de Schaffen.un stick d’une vingtaine d’hommes exécute le premier saut d’avion sur la plaine de Schaffen sous la direction des dispatchers Schils, Scholliers et Dewaele. Le Sous-Lieutenant Marcel Vlaminck, futur colonel et commandant du 3 Para se trouvant parmi eux, a raconté l’événement quelques années plus tard.
11 novembre 1947 les premiers sauts d’avion ont lieu le 28 novembre ceux de ballon. Ce sont les jours de gloire du DC 3 Dakota et du parachute irvin type X, utilisé sans parachute de réserve. En 1955, le parachute de réserve est enfin adopté et deux ans plus tard le premier saut en ouverture commandée est organisé. A partir de 1958, on optera pour le parachute français TAP 665, suivi du TAP 672, encore employé aujourd’hui pour tous les sauts automatiques. Entre-temps, le Dakota a fait place au C 119 - Flying Boxcar, et depuis 1973, le Hercules C-130 droppe sur Schaffen. En 1982, le ballon a hydrogène est remplacé par un ballon a hélium, plus sur et plus économique.
Les premiers parachutistes Belges sautent du DC3 Dagota
Premiers brevets de dispatchers décernés en Belgique.
15 octobre 1948 Création d'une section de ravitaillement par air (largage de matériel).
Premiers brevets B en 1949 Ont choisi la plaine de Schaffen. Le Ce Para y est toujours installé de nos jours. Des tests sont effectués avec des bombardiers aménagés à l’Anglaise et le feu vert est donné par le Gouvernement. Plus tard le C 119 deviendra, avant le C130 l'avion largueur.C’est le vétéran Cpt Van Der Heyden qui en prend le commandement et des vétérans SAS sont envoyés en Angleterre pour suivre les cours de dispatcher, plieur, spécialiste ballon.Parallèlement, les Commandos de Danloy s’installent à la citadelle de Namur dont la superstructure se voit rapidement envahie de pistes d’obstacles, de parcours de vertige, de combattant, de cordes.
Dans les années 50 , au cours des deux premiers sauts de ballon, quatre dispatchers attendaient les élèves au sol deux aux micros, deux pour décrire le film de la descente des élèves. Pour les sauts suivants, il n’y avait plus que deux dispatchers avec micros qui relevaient les fautes importantes des élèves..…Les micros, jusqu’à la fin des années ‘50, étaient montés sur une charrette à deux roues et alimentés par deux énormes batteries. Le tout pesait 250 kg.Il fallait être quatre pour l’amener vers l’emplacement central d’atterrissage des élèves.Dans le syllabus dispatcher, je me souviens qu’il était spécifié « Interdit de s’asseoir sur la charrette » !!!Pour le contrôle des sauts, nous disposions de fiches individuelles par sauteur sur lesquelles nous transcrivions le film de sa descente à l’aide d’abréviations anglaises. Nous devions en connaître une quarantaine par coeur.Exemples : atterrissage sur un pied –LOF- (landing one foot), résistance au sol -RS- (résistance on the ground),genoux ouverts –KO- (knee open)…Après le saut, un débriefing était donné aux élèves par stick, à l’aide de ces fiches,et du ground training correctif et préparatoire au prochain saut était dispensé dans les hangars.Le Capitaine Huyberechts s’est empressé de supprimer la charrette porte micros et de la remplacer par des micros portatifs.
Les premiers Parachutistes ont connu Evere comme point d’embarquement dans les DC-3 et où il existait quelques vieux hangars délabrés en bois datant de l’occupation allemande. Pendant les « stand by » prolongés, les élèves allumaient des feux et s’y regroupaient autour pour tuer le temps. Du coke et des morceaux de bois gisaient entre deux hangars. Vers la fin des années 50, ils se rendaient à Melsbroek, d’abord à l’ancienne aérogare de la Sabena, chaussée de Haecht, ensuite devant l’entrée de la Caserne du 15e Wing et enfin à l’emplacement actuel où ils disposent d’une salle de « fitting » et d’une buvette pour les « stand by » .
Juin 1950 La première chute libre à Schaffen (du ballon).
1952 Remplacement des DC-3 par des C-119 (en Belgique).
1953 Création du CE Para BAKA (Kamina).
Saut à Kamina ( Congo ) année 50 du Dagota
Saut du C119 au Congo
Saut du C119 en Belgique
1953 Pour les sauts du C-119, les chest-bag, les gaines et les valises remplacent le kit- bag.…A la sortie du DC-3, le parachutiste effectuait un très grand pas en prenant appui des deux mains sur la carlingue.Ainsi à l’ouverture du parachute, le corps se retrouvait presque à l’horizontal. La même technique a été utilisée, dans un premier temps, pour la sortie du C-119.Mais ce type de sortie, avec une impulsion sur le fuselage et le grand pas, occasionnait des accrochages entre parachutistes de « port » et de « starboard ». Nous dûmes changer la technique par un pas normal d’environ 75 cm avec un appui d’une seule main avec la poitrine conduisant le mouvement, l’autre main étant en appui sur le réserve.
Le chest Bag ...et Kit Bag
Il y a eu un saut à l'ancienne, avec kit-bag, car dans le DC3 il n'était pas possible de tous être équipés du nouveau chest-bag. Le kit-bag est plus petite pèse que +/- 10Kg et une fois le parachute ouvert on le laisse filer sous les pieds.
1955 Le parachutiste utilise le kit-bag pour y placer son armement et son matériel Quatre sauts avec matériels sont effectués sur des DZ extérieures. à la Base de Kamina Le saut se pratique sans parachute de réserve jusqu’en 1956 date à partir de laquelle les paras belges sautent avec un parachute de réserve.
1957 Début de la chute libre premier saut en chute libre du ballon a 1000 mètres et premiers brevets en ouverture retardée en 1958 pour les dispatchers.
1959 entraînements de civils et plus tard de militaires étrangers (dont des Congolais).
1960 créations du CE Para Comru (Usumbura).
1967 Création de l’équipe « Black Devils »
Les parades pour l’entraînement au sol sont organisées à hauteur des hangars H1 et H2 et commandées par le chef de cours. Les parades de sauts de ballon et d’avion ont toujours lieu devant les locaux de la Section Parachute comme par le passé. Jusque dans les années 60-70, les élèves étaient appelés individuellement pour la formation des cages et des avions. Par la suite, les dispatchers rassemblent et placent leurs élèves dans l’ordre de leur choix. Après la réception des parachutes, le voyage vers Melsbroek s’effectue en camion. Par la suite, l’école disposant de bus, les parachutes sont distribués à l’aérodrome. Pour obtenir leur brevet, les élèves effectuent huit sauts en principe sur la DZ de Schaffen et de Kerkhoven:deux sauts de ballon, six sauts d’avion(quatre sans matériel, un avec matériel et un de nuit). L’entraînement est orienté vers les sauts de ballon et de DC-3, plus tard, de C-119 et de C-130.Les élèves apprennent la technique de sortie, avec et sans matériel, à partir de fausses portes, du Fan, de faux fuselages.La technique de descente est exécutée en utilisant des harnais oscillants au départ d’une plate-forme de 2 mètres de haut et de harnais à twists. Ces derniers sont tournés jusqu’à formation de twists… l’élève applique ensuite la théorie pour « détwister ».La technique d’atterrissage est exécutée sur des tapis en coco, à partir de bancs de rollings de 40 et 60cm de hauteur, d’échelles à 8 échelons (environ 3.5m), de toboggans –sorte d’appareils de 3 m de haut disposant d’une glissière en zinc où l’élève prend la position d’atterrissage, se laisse glisser et effectue le « rolling » imposé-, d’atterrisseurs,de balançoires et le “Fan” .La théorie sur le parachute Type X est donnée sous un parachute ouvert suspendu au plafond dans le hangar Tous ces cours sont dispensés par les dispatchers par stick sauf certaines théories par l’OES ou son adjoint l’IES à plusieurs sticks regroupés. La période de PT et la demi journée de sport sont organisées par le PTI de Schaffen.
Entrainement ground training à Schaffen
Schaffen 2010 pas grand chose n'a changé...
Caserne du centre entrainement parachutiste années 50
Schaffen 2010
La ballon la cage de saut et le treuil Le 1èr saut en parachute Dans la "cage" nacelle du ballon a Schaffen. Un grand silence a 400m d ’latitude, une grande émotion avant le premier saut.
Go du dispatcher c'est le saut a 400 mètres d’altitude. Mécanisme de l'ouverture du saut "en automatique" par static line qui va d'abord extraire le sac contenant la voilure, ensuite les 24 cordes de 7 mètres de long se déploieront et sous leur pression, le sac de la voilure s 'ouvrira, l’air s ’engouffrera dans la coupole qui se déploiera en deux temps. Dans un premier temps en forme de poire ce que les instructeurs appellent la "respiration du parachute" pour s’ouvrir complètement.
Avant 1955 sans parachute de réserve, l'élève poigne dans le tissu de la jambe de son pantalon et de sa main gauche va saisir son poignet droit.On distingue la static line sortant du parachute, reliée a la cage du ballon et qui va se déployer en premier lieu.
Le parachute de secours (ventral)
Sa voilure, en nylon ou en soie blanche, a une surface de 45 m². Son enveloppe est constituée d'un rectangle rigide et de quatre rabats. L'ouverture est commandée par une poignée en aluminium ou en acier, souvent peinte en rouge. L'ouverture instantanée de l'enveloppe est assurée par 6 élastiques de rappel tendus et répartis sur les rabats. Au dos du parachute de secours se trouvent deux mousquetons qui viennent se fixer sur les anneaux du harnais, et une poignée de transport à travers laquelle passe la ceinture de l'enveloppe dorsale.
Après 1955 Le parachutiste est doté d'un "réserve" - ou ventral. Au moment de la sortie, il place les deux mains sur le parachute de réserve On distingue la static line qui commence se déploie et qui va sortir la voilure du sac - saut en automatique.
La parachute "respire" une première fois. Le choc d'ouverture vient de se produira, provoquant le relèvement des jambes du chuter dont tout le corps reprendra une position verticale dès que la voilure sera complètement déployée.
Le parachute déployé il s'aqit de parachutes irvin type X employés durant la guerre 1940/45 et après jusqu'en 1985 en Belgique. Le poids du parachute était de 12 kg avec un dôme en nylon, d’une surface de 51M2, un diamètre de 8,50M avec 28 panneaux (au lieu des 24 du parachute 672 actuel), 28 cordes de 7.60M chacune d’une résistance de 200 kg. Le diamètre de la cheminée ( au centre de la voilure ) est de 0,60 M au lieu de 35 cm pour la TAP 672 actuel. Le dôme a une forme plus aplatie que le 672 et de ce fait les oscillations sont plus fortes avec le Irvin type X. A partir de TM5. on a aménagé le harnais pour y placer le parachute de réserve. Le parachute type X irvin était fabrique en Angleterre. Il était resté relativement semblable à celui mis au point en 1919 par américain Irvin ( un employé de l'administration de l'armée américaine ajouta par inadvertance un 'g" au nom d'irvin lors de l’établissement du contrat de fourniture de 300 parachutes destinés a l'US Air Force, raison pour laquelle partout dans le monde, il fût jusqu'à il y a peu de temps du parachute Irving type X'). La statique line s’est déployée, elle a extrait le sac contenant la voilure et les cordes de 7 mètres de long se délovent.
Brevet Dispacher Brevet A Brevet B
Instructeur de saut Tous les Paras Commandos possède 5 sauts pour gradés des autres unités
Brevet Parachutiste La première mission du centre est d’assurer la formation des candidats parachutistes militaires. A Schaffen, une semaine d’instruction au sol permet de se familiariser avec l’équipement, d’en détailler le fonctionnement, d’acquerir les reflexes salvateurs. Allant du simple au compose, simulations et répétitions des différentes phases se succèdent ,depuis la réception du parachute jusqu'e son pliage sommaire après le Saul.Cette instruction au sol, parfois fastidieuse, est la cle de la réussite des sauts réels. En effet, lors du saut, le parachutiste est seul, livre a lui-même: l’hésitation,l’indécision, l'erreur se payent cher.
Témoignage d'un vétéran class 1954 André Mattys
Après deux mois à Diest, le 06 septembre 54, le Bataillon se déplace vers Schaffen. Nous sommes un peu plus d'une centaine d'hommes dont 8 officiers de carrière. Il ne reste donc plus que 110 miliciens sur les 160 du début en février à Namur soit environ 31% de déchet. Installations dans nos nouveaux quartiers et très vite, les cours d'entraînements aux sauts. entraînement au sol dit " ground -training " dans les hangars, rolling au sol, drill de sortie de ballon. Puis drill répété de sortie d'avion afin d'arriver à une cadence rapide et sans accroc. Il faut un drill strict, parfait qui ne permet pas la moindre erreur car une sortie d'avion c'est une suite logique de mouvements à respecter. S'accrocher au câble de retenue, vérifier l'accrochage de celui qui précède, vérification des attaches sur son parachute. Nous avions un CSM Company Sergeant Major- véritable chien de garde de l’orthodoxie de tout ce qui concerne le Rgt. Le CSM Vander stockais un ancien d'Angleterre , contrôlait tout, surtout la tenue de sortie Il était inflexible, tout devait être parfait. Pas de sac quelconque, pas de faux plis dans le pantalon et surtout pas de blouson avec des plis fantaisie comme certains aimaient à porter. Malgré ses lunettes fumées il voyait tout le de Stock mais on l'appréciait beaucoup. On le respectait vu ses activités aux combats durant la guerre. Bien entendu il y a toujours la gym du matin..et ,oui c'est le sacra saint cross de 5-6-10 km à travers champs,par tous temps et avec le sourire svp ! L'entraînement aux sauts n'est pas vraiment dur mais contraignant très répétitif avec sur les tapis de sol, des rolling qui en fin de journée vous meurtrissent les jambes et les épaules. Nous sauterons de ballon en premier lieu. Après d'avion le C-119 Flying Box Cars. Ces C119 étaient de nouveaux appareils pour notre armée, ils pouvaient contenir 36 à 40 hommes avec tout l'équipement, le double des Dakota que nous utiliserons plus tard lors des sauts au Congo.à l' entraînement, est bien entendu très rigoureux ,mais amusant quand-même, d'autant plus qu'on était proche de la grande consécration c'est-à-dire recevoir nos ailes.le premier saut fin septembre 1954 Ce fût une expérience inoubliable La veille du 1er saut je me souviens que je me suis assis sur les bords du fossé le moorning bed ou se trouvait le ballon duquel on allait sauté et je me suis dis " ça y est nous y voilà, c'est ce que tu attendais,demain tu ne seras plus le même ... " Jeter son corps dans le vide est ,sans me tromper un exercice pour lequel la nature humaine n'est pas, mais absolument pas, conçue. Surtout qu'à l'époque on sautait sans le ventral, parachute de secours , ce qui pouvait aussi influencer le mental. La cage de saut est prévue pour quatre sauteurs + un dispatcher. Le grand test , dixit les anciens c'est de sauter sans commandement, prendre de sa propre initiative la décision de jeter son corps par la portière dans le vide. Là on est devant le fait que c'est " Le " pourquoi on est venu dans ce Régiment, dompter sa frousse se surpasser. A environ 300m,on regarde le vide en dessous, puis on fixe l'horizon une bonne respirations, et hop le pas en avant : le saut. La chute est rapide, on sent dans le dos le parachute qui sort du sac en se déroulant et tout à coup un choc, qui projette les jambes en l'air, et c'est l'ouverture du parachute..la descente. C'est à ce moment la qu'on réalise avoir remporté une victoire sur la peur du vide, mais aussi sur soi-même. Maintenant on est certain que en tant que Para, tout l'entrainement nous a amené à ce que tout est possible, plus rien n'est impossible. Après chaque saut nous n'avions qu'une envie, recommencer, tout de suite. Il faut dire qu'on avait une confiance aveugle quant à la technique des plieurs, et on avait bien raison. ils étaient réputés dans tous les Rgts Paras et le sont encore aujourd'hui.Le 02 octobre 1954, deuxième saut.Plus stressant. Car on connaît déjà les impressions. Le creux au ventre, les jambes qui se retrouvent en l'air, les pieds devant les yeux. Le choc au moment de l'ouverture, la libération avec cette magnifique sensation de légèreté lors de la descente. Cela aurait pu durer des heures. C'est grisant ! Le saut permet la découverte de la fierté d'avoir réalisé quelque chose que tous les hommes ne sont pas capables de faire : surmonter et dominer sa peur, s'astreindre à une très forte discipline. Vivre intensément son Service Militaire. Tout le monde peut sauter en parachute en dominant sa peur mais le saut militaire, avec son drill spécifique et avec équipement est totalement différent du saut civil. Nous avons sauté avec le chestbak. Un sac contenant l'équipement nécessaire à un squad plus,éventuellement une mitrailleuses, une radio complète ou tout autre matériel. Le tout faisait suivant le cas, minimum 25 kg à max. 40Kg, sac accroché à la poitrine. Le plus dur était de se déplacer avec de se déplacer avec ça, monter dans les camions de transport et s'installer dans l'avion. La sortie est libératrice le chestbak vite détaché, se balance à +/- 5 m sous nos pieds.
Description du parachute 672 utilisé à l'armée Belge. Parachute dorsal ARZ 672-12
De fabrication trancatso (AERAZUR-EFA, Groupe ZODIAC - France). " est a ouverture automatique.
Sa voilure est pliée dans un sac et les 24 cordes se déploient en premier lieu (contrairement a certains parachutes ou c'est la voilure qui se déploie avant les cordes). Le parachutiste porte sur la poitrine, attache au harnais le parachute dit "ventral" TAP 511 de 52 mètres cartes et qui sert de réserve. Avant 1955, les parachutistes belges et anglais sautaient sans parachute de réserve. La hauteur de la voilure est de 5 mètres 10, sa surface totale de 72 mètres cartes. Le diamètre de cette voilure est de 7 mètres 63, celui de la "cherninée centrale" de 32 centimètres. Le poids est de 11 kilos 700. La matière est du nylon. La voilure est formée de 24 panneaux, divisés chacun en 6 parties cousues, le tout relié au harnais par 24 cordes de 8 mètres de long. La vitesse de descente pour un poids de 100 kilos - le parachutiste plus son équipernent et son armement est de 5 mètres 60 par seconde. Le parachute "ventral" de réserve TAP 511 pese 6 kilos 500, le diamètre de sa coupole est de 7 mètres et la hauteur de 4 mètres 12. La longueur des 20 cordes est de 6 mètres, il comporte 20 panneaux et sa descente avec un poids de 100 kilos est de 6 mètres seconde. Ce parachute de réserve est utilise notammeny - cas relativement rare si une corde du parachute principal est passés a l'ouverture au-dessus de la voilure qu'elle risque de d2chirer
Pour la petite histoire : C'est à Schaffen qu'il y eut une petite révolte. Nous n'étions pas heureux de la nourriture en général et les plaintes écritent dans le livre du mess n'ayant pas de suites, avions décidé de bien le faire comprendre à nos supérieurs. Lors d'un appel par sifflet, pour le rassemblement à se rendre au réfectoire nous sommes tous restés dans les chambres sourds au sifflet du Sgt de semaine. C'est un cas de refus d'ordre, c'est un cas de refus d'ordre très mal vu ! Le Cpt Holvoet, commandant de Schaffen, à dû venir au pied de chaque lit, lire le nom du soldat et l'inviter de façon très formelle à se rendre au réfectoire. Ce qui fut fait bien entendu. A notre grande surprise toutes les tables étaient, et pour la première fois dressés de nappes rouge à carreaux et il y a avait une entrée, une tranche de jambon salade asperges... Un repas de rêve à l'armée
Les Ailes Parachutiste Après les six sauts réglementaires deux du ballon , 4 de l'avion dont 4 avec matériel Le 12 octobre 1954 ,nous recevons nos rings, le brevet A Para Militaire. J'ai le no 2905.. Brève cérémonie de remise des ailes. Pas de grand tralala. Poignées de mains du Comandant Holvoet pas de discours, pas de musique comme çhez les Marines. Petit laïus plus les félicitations et hop la perm .Une permission immédiate de trois jours,cela nous plaisait. On avait notre béret rouge nos ailes, comment à 20 ans ne pas en être fier après tant de souffrances morales et physiques et en sachant que, on nous l'avait assez mis dans le crâne nous étions, excusez du peu, l'élite de l'Armée.
Je suis tellement pressé de partir que, en me changeant pour mettre la tenue de sodie j'en oublie ma perm dans ma tenue d'exercice. La tuile devait me tomber dessus bien entendu. A Bruxelles nous dirigeant vers la gare du Nord, Jacky et moi sommes arrêtés lors d'un simple contrôle de MP et emmenés en jeep vers la gare. Par hasard au poste de contrôle,le Sgt me reconnaît. Nous étions ensemble lors des trois jours passés au Petit Château. Tout en me parlant il m'accompagne quelques pas et me demande comment ça se passe chez les Paras.. Il ne me demande pas ma perm. Je suis sauvé !
Dropping à Mechelen sur Heide il y a trois C119 qui volent en triangle. Je suis 1er à la porte star board, en attente du "green on " et je vois en face à +/- 100m , 4-6 paras sortir de l'autre C119 alors que nous sommes toujours en attente. Il y a eu fausse manœuvre et les 6 gars sont largués trop tôt dans la nature !!! Albert Aelbrecht aterira dans une cour de ferme... d'autres dans des prés. Nous sautons quelques instants plus tard, largage au dessus d'une plaine et une sapinière. Je remarque une grande tache blanche qui semble être du sable tire vers cette zône pour ne pas tomber dans les sapins. Malheureusement je réalise trop tard que c'est un énorme trou et tombe sur le bord, tout mon corps bascule tête en avant vers le fond !!! Le choc, je suis sonné, mais sans casse. J'en garderai une séquelle, une petite cicatrice à l'intérieur du crâne, mais qui n'apparaîtra que bien plus tard lors d'un examen des yeux. C'est à Kamina que ça c'est déclaré par une perte de vision et j'ai passé quelques jours à l'infirmerie sous surveillance des bonnes soeurs et avec quelques piqures dans les fesses. Je dois porter des lunettes légèrement teintée et il m'est dit qu'avec l'âge ça s'améliorera.
La période Schaffen se termine :Nous retournons à Diest pour quelque temps avec, à la clef, de nouvelles préparations pour le terme au Congonous recevons le paquetage Afrique, les bas, chemise, capitula short et le reste de l'équipement africain avec le chapeau de brousse. En décembre, une petite remise en jambes ; la marche des 50Km. A ma demande je vais passe le brevet chauffeur avec des cours , inutiles pour moi, mais obligatoires car il faut disposer du permis Congo si je dois rouler à Kamina. On logeait à quatre à la Citadelle de Namur pour toute la durée des tests et après 8 jours nous étions brevetés. Le copain Weerinckx dit " CENSURE " vu sa morphologie,était venu avec sa voiture et nous emmenait à Diest pour y passer la soirée avec retour pour minuit à Namur. Quelles javas ces aller-retours rien que pour une heure (chez MAMY ) qui était LE café dancing des Paras,un monument aujourd'hui disparu.
20 ans plus tard: Mon histoire pas grand chose a changé
25 Novembre 1970 1 ère Visite à Schaffen afin de voir les installations.
4 janvier 1971 Départ en camion pour arriver au camp à 16 heures. Nous sommes mélangés aux Flamands si je dis cela c'est qu'a l'époque il y avait une rivalité entre nous.5 Janvier 1971 Levé 6 heures déjeuné début de l'entraînement (Ground Training ) au sol, drill de sortie du ballon.
06 Janvier 1971 Nous assistons au pliage des parachutes, guidage, théorie. Le soir je fais le mur dispute avec trois sergents.
07 Janvier 1971 Rapport du commandant 5 jours de salle de police.
Apprentissage des termes anglais de saut. STICK NUMBER (Drill avion) STAND UP - CHECK EQUIPEMENT - PREPAIR FOR ACTION - ACTION STATION - RED ON STAND IN DOOR - GREEN ON - GO ( c'est dont je me souviens )
Moi même de face, avec mes amis et avant le saut
Je monte dans la nacelle avec d'autres copains. Le dispatch reçoit un ordre la nacelle prend de l'altitude et monte la peur panique, le sol s'écarte de plus en plus 350 mètres la nacelle s'immobilise putain on y est, il va falloir sauter. Le dispache attend l'ordre OK ! Allez y sautez il faut faire un pas dans le vide GO je crie de toute mes force comme on nous avait appris 331, 332, 333, 334 ma gorge se bloque je ne sais plus prononcer un mot et le parachute est ouvert.
C'est le bonheur je plane c'est merveilleux cette sensation mais trop court, très vite je touche le sol. J'ai eu de la chance d'avoir un parachute blanc ce qui n'est pas courant et donne droit a une tournée générale des copains. Je ferai 3 sauts de ballon dont un avec mon fusil.
13 Janvier 1971 Nous partons pour Melsbroek pour notre premier saut d'avion. Dès notre arrivée nous recevons notre parachute que nous devons mettre aussi tôt. Nous sommes réunis sur le tarmac assis à même le sol. Attendre et attendre sans doute pour prolonger l'angoisse. Dans un chambard monstre l'avion arrive s’immobilise Ok ( stand up ) debout embarquement un par un, " Marc ok " Nous rentrons dans le ventre de ce monstre, un bruit infernal, directement l'avion prend le départ,
la porte de sortie reste ouverte puis sera fermée par après avant le décollage, plus personne ne parle difficile dans ce bruit presque insupportable. Nous décollons l'avion se stabilise nous nous regardons tous.
L'avion est composé de deux sticks de 19 parachutistes. 15 minutes de vol la lumière s'allume OK STAND UP là tout va s'accélérer très vite le despatch ouvre la porte, impressionnant, je vois le vide les maisons toute petites putain il va falloir sauter dans le vide... Trop tard je ne sais plus reculer pre pare for action action station la sonnette retentit j'avance poussé par mon copain de derrière la sortie s'approche j'hésite je fais le pas en avant j'entend le GO je saute … Saut avion je crie 331 332 333 .... ma voix s'étouffe
Moi Moi
Les parachutes sont déployés. il s'agit de parachutes Irvin type X employes durant la guerre 1940/45 et après jusqu'en 1955 en Belgique. Le poids du parachute était de 12 kg avec un dome en nylon, d'une surface de 51M2, un diamètre de 8,50M, avec 28 panneaux (au lieu des 24 du parachute 672 actuel), 28 cordes de 7, 60M chacune d'une résistance de 200 Kg. Le diamètre de la cheminée ( au centre de la voilure ) est de 0,60 M - au lieu de 35 em pour la TAP 672 actuel. Le dome a une forme plus aplatie que le 672 et de ce fait les oscillations sont plus fortes avec le Irvin type X. A partir de 1955, on a amenagé le harnais pour y placer le parachute de réserve. Le parachute type X irvin est fabriqué « en Angleterre. II était testé relativement semblable a celui mis au point en 1919 par l'Américain Irvin ( un employe de -l'administration de l'armée americaine ajouta par inadvertance un "q" au nom a'irvin lors de l'etablissement du contrat de fourniture de 300 parachutes destinés a /'US Air Force, raison pour laquelle, partout dans le monde, iI fut jusau'il y a peu de temps du "parachute Irving type X").
J'ai la chance et a la fois malchance parachute blanc tournée générale...
C'est l'extase, je suis fier, fou de joie je plane je reconnais la DZ de Schaffen en bas le hangar j'atterris j'essaie péniblement de me souvenir des consigne trop tard quel pelle je prends au sol mon voisin me dit s'était génial, super, trop court, je voudrais retourner.
18 Janvier 1971 Après 13 heures de vol dans un fracas assourdissant, impossible de parler. Ce qui m'a marqué le plus la bouffe super... Nous avons des contacts avec des paras français.
9 Janvier 1971 Debout 4h 30 départ en camion. Il pleut, mais nous sauterons quand même, il y aura un peu de casse, bras cassé et refus de saut ils seront dégradés et perdent leur brevet doivent quitter les paras commandos ( Ceux qui refusaient de sauter devenaient PS et restaient à Flawinne, ils avaient signé leur réengagement de trois mois. Le soir des tests béret. Nous sauterons encore l'après - midi.
21 Janvier 1970 Saut de jour supprimé remplacé par un saut de nuit, très impressionnant.
22 Janvier 1971 Le soir sortie à Tarbes et à Lourdes.
23 Janvier 1971 Retour en Belgique, je garde un excellent souvenir de mon séjour et c’était surtout du repos. Le 26 Janvier 1971 Retour à Schaffen.
1989 Le premier saut en tandem A partir des années ‘65 nous n’avions plus que deux dispatchers pour le contrôle des sauts sur la DZ et c’est toujours ainsi actuellement.
Aujourd'hui ils sont encore debout dans nos stands le Dagota et le C119
LA SECTION DE CHUTEURS OPERATIONNELS Destinés a des missions spéciales exigeant une parfaite maitrise des techniques parachutistes les plus audacieuses, quelques chuteurs opérationnels triés sur le volet approfondissent et perfectionnent constamment les applications militaires de la chute libre. La technique Haho ( High Altitude High Opening), consiste a sauter avec inhalateur d’oxygène au-dessus de 25.000 pieds ( 8 km) et a ouvrir le parachute le plus haut possible. Ceci permet de réaliser de Iongues infiltrations (30 km) a travers l’atmosphere, en navigant avec des parachutes alles. La méthode HALO ( High Altitude Low Opening), c’est i’abandon discret de l’avion at haute altitude, la longue chute libre et l’ouverture du parachute a basse altitude afin d’éviter toute détection. Ces deux techniques sont expérimentées au CE Para, qui peut se targuer d’être un pionnier en la matière. LE PELOTON RAVITAILLEMENT PAR AIR Unique dans l’armee beige, le peloton de ravitaillement par air ( le "Rav Air" dans Ie jargon ) vient de feter ses 35 annees d’existence. Partie intègrante du centre, il a pour tache d’executer toutes les missions de ravitaillement par parachutage, non seulement au profit du regiment Para-commando, mais pour toutes les Forces Armées belges. Lien indispensable entre des troupes isolées ou éloignées et leur base d’appui logistique, il autorise la poursuite de leur mission en assurant la continuite de leur ravitaillement. Carburant, munitions, vivres, médicaments, pièces de rechange équipements et matériels peuvent ainsi leur parvenir par voie aérienne, sans les longs délais et les aléas des voies de communication terrestres. Le largage des colis affranchit de Ia necessite de disposer d’un aerodrome pour l’atterrissage des avions de transport . Parachuter des materiels, du ravitaillement, de l’eau, dans toutes les conditions et sans degéts a I’arrivee implique une competence elevee de tout le personnel responsable du conditionnement, de la manipula- tion et du largage des colis, ainsi qu’une Iongue collaboration avec les aviateurs. Pour atteindre et entretenir ce haut niveau de techni- cite du personnel, quelque 60 droppings sont execu- tes et une dizaine de chargement largues, pour un total de 250 tonnes, allant du colis A 22 (100 kilos ) aux palettes de 12 pieds ( avec véhicules ) depuis les avions C-130 Hercules. Cette haute qualification et de materiel performant fait que le peloton "Rav Air" de concert avec les aviateurs du 15e Wing de la Force Aerienne, soit régulièrement utilise pour des opérations humanitaires, comme au Sahel ou 380 tonnes ont été larguées en 70 sorties, ou en Ethiopie ou, en 1985 et 1986, 676 droppings ont permis de larguer 8.176 tonnes de ravitaillement. Le peloton Rav Air se tient a la pointe de l’évolution technique, avec Ie systeme Vlages. ll s’agit du Iargage a tres basse altitude (5m) de vivres en vrac, dans des regions difficillement accessibles. Cette technique de pointe nécessite Ie conditionnement du ravitaillement dans des emballages spéciaux preservant leur con- tenu au contact du sol. Les études et essais menes a Schaffen permettent de réaliser ces largages avec le plus faible taux de perte de denrées souvent très attendues par des populations affamées.
Mission humanitaire. Sahel 1973, largués d ’avions belges C-130, 96 parachutes conditionnés par les hommes du "ravitaillement par air" du centre d’entrainement de parachutage de Schaffen. On aper- gzoit les rampes du C-130 sur Iesquels rou/ent les co/is a parachuter avec les voilures qui se dep/oieront auto- matiquement sous l'’action des sangles d’ouverture. Le Centre d’Entrainement Para assure la formation des moniteurs de paraohutisme, les "dispatchers", Parmi Ieurs nombreuses responsabilltes : l’instruotlon des candidats, la preparation des avions pour la largage, la reconnaissance et Ie balisage des zones de saut, l’observati0n des conditions meteo sur la DZ. Les dispatchers assurent, également toutes les démonstrations lors de manifestations publiques. Le Centre gere aussi l’ensemble du matériel de para- chutage du Regiment. Les voilures y sont entretenues, séchees, inspectees, reparees et pliees avec tout le soin et l’attention que requlert ce matériel dont dépendent tant de vies humaines. Le Centre participe au National Support Element (NSE), un élément cle du rôle de nos bataillons dans |’AMF (Allied Command Europe Mobile Force). Cette mission d’appui logistique at l’étranger place les unités du Régiment dans un contexte multinational ou la rapidité de déploiement constitue le premier élément de la dissuasion en Turquie, en Grèce, en Norvège et ailleurs.
Les opérations Lors d’opérations "humanitaires", les hommes du Centre assurent les missions parachutées. En 1960, lors des péripéties de l’indépendance du Zaire en son la preuve, des noms comme Kamina, Giwit, Luluaburg. Kindu, Bunia, Manono, Coquilatville rappellent des souvenirs aux anciens Para-commandos. En 1964, au Zaire, lors des opérations "Dragon rouge" (Stanleyville ) et "Dragon noir" (Paulis), les paras et le personnel du centre ont sauvé la vie a plus de 2.000 Belges, tout comme lors de l’opération "Fled Beam" a Kolwezl en 1978, ou le Centre d’entrainement, des dispatchers, ainsi que le peloton Rav Air se sont déployés dans la turbulente région frontalière du Shaba, au Zaïre. Les dispatchers étaient a Kigali lors de l'opération "Green Beam" en octobre 1990.
Le Dernier vol du Dagota ( voir aussi l'historique )
http://marcparacommandobelge.e-monsite.com/pages/26-01-76-dernier-vol-sur-dc-3.html
Les deux derniers ( immatriculés K-8 et K-10) fûrent retirés du service le 26 janvier 1976.Pour ce qui est du préfixe K de l'immatriculation il variait selon les versions : K pour transport ; KP pour photographie aérienne; KN pour entraînement
Le dernier vol du C119 ( voir aussi l'historique )
http://marcparacommandobelge.e-monsite.com/pages/adieux-au-c119-1973.html
Le 27 juin 1973
Base militaire de Melsbroeck [Bruxelles National), ou est base le 15 Wing de liaison et transport, le dernier vol du dernier Fairchild C-119G ec Flying Boxcar » belge La Belgique a possédé jusqu'a soixante-six C-119 depuis I ‘arrivage des premiers exemplaires destinés au 15” Wing, le 24 septembre 1952. Une partie des avons étaient du type C-119 F et fûrent modifiés aux standards du type C-119 G. Certains d'entre eux furent cédés en 1956 a la Norvége.Une grande partie des colons du Congo ex-belge durent leur salut au C-119 lors des événements de juillet-ao0t 1960. On a vu les C-119 belges également en Turquie, en Grece et partout ou se déroulaient des manœuvres pour l'O.T.A.N., de même là ou il y avait des missions humanitaires a accomplir comme a Agadir, la Tunisie et partout ou du secours était demandé lors des catastrophes naturelles ou autres.Les régiments de para commandos belges ont effectué 253.665 sauts depuis- cet avion. La Force aérienne belge peut se glorifier des 157.456 heures de vol accumulées depuis sa mise en service: 6.560 jours de vol ou 51.015.744 kilomètres, soit 1.275 fois le tour du globe. Le Fairchild C-119G est maintenant complètement remplace au sem du 15° Wing de Transport par 12 Lockheed C-130 H •· Hercules ».
Démonstration de l’efficacitédu C 130 E Hercules
A la demande du Gouvernement Belge, aterrissage a Schaffen. Le 11.06.1966 Largage a 1.500 ft Pilote: Brighton (Pilote d'essais de Lokheed). Son premier largage de parachutistes Meilleur score: 80 paras en un seul passage sur Schaffen, il fallait le faire. Le premier saut de C130 Hercules a la base de Schaffen avec Paul van Dievoet et Dimitri de Martinoff ( Photo ci dessus ) .
Le type X avait l'avantage de posséder cette fameuse boite centrale que l'on voit dans tous les films de guerre Anglais et qui permetait un largage du parachute, une fois au sol, de forme instantannee quelque soit la force du vent... La différence avec le TAP c'est que celui ci etait plus en forme de ballon avex un ouverture plus petite et donc plus stable, le type X etait coupe en demi balle de tennis avec un apex un peu plus ouvert ce qui lui conferait l'avanteg d'etre tres orientable si on tirait sur une suspente jusqu'a hauteur de la ceinture, on pouvait ainsi le faire se deplacer de plus de 100 metres et meme plus pour choisir un ground plus commode ou sans obstacles, mai attention, tout cela au detriment de la stabilite et avec un grand ballancement... gare aux imprudents qui touchaient le suspentes a moins de 30 metres du sol et meme de 50 m avec du vent. Le frenage en tirant sur deux suspentes etait egalement spectaculaire...